Alors que débute la concertation sur la réforme de la fonction publique, la CGT a lancé un préavis de grève pour toute la période des Jeux olympiques, à la suite des déclarations du ministre qui veut « lever le tabou du licenciement ». La décision de la centrale s’ajoute à celle de FO.
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A un peu plus de trois mois des Jeux olympiques (JO) et paralympiques, la situation continue de se tendre dans la fonction publique. Quelques heures à peine après les déclarations du ministre de la transformation et de la fonction publiques, Stanislas Guerini, mardi 9 avril, dans Le Parisien, où il dit vouloir « lever le tabou du licenciement » des agents, la CGT a décidé, mercredi matin, de déposer des préavis de grève pour toute la période olympique, du 15 avril au 15 septembre. La décision de la centrale s’ajoute à celle de FO, qui a fait de même début mars pour une période allant du 19 mars au 8 septembre.
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« C’est un dévoiement du statut de la fonction publique que de considérer qu’au nom de la garantie de l’emploi on ne puisse pas se séparer d’un agent qui ne ferait pas son boulot, a expliqué M. Guerini au Parisien. La justice, c’est de récompenser les agents qui sont engagés et de sanctionner ceux qui ne font pas suffisamment leur travail. » Le ministre a détaillé son idée, mercredi matin, sur France Inter, précisant qu’il ne « souhaite pas remettre en cause » la « garantie de l’emploi » et assurant qu’il écarte la possibilité de « licenciements économiques ».
Des nuances qui peinent à convaincre les syndicats, furieux des propos du ministre. D’autant qu’ils sont intervenus juste après la réunion de lancement de la concertation sur la réforme de la fonction publique, que FO a boycottée. Une entrevue « fraîche », selon Mylène Jacquot, de la CFDT Fonctions publiques, qui ne s’est « pas très bien passé », ajoute Céline Verzeletti, coresponsable de l’Union fédérale des syndicats de l’Etat-CGT.
« Aucune intention cachée »
Les organisations syndicales ne décolèrent pas sur le fait que le sujet des licenciements n’ait pas été abordé lors de ce rendez-vous, avant que le ministre ne l’évoque dans la presse. « On nous a présenté les grandes lignes du projet, mais cette question n’a jamais été discutée », souligne Luc Farré, numéro un de l’UNSA-fonction publique. De son côté, le ministère estime que le sujet étant bien
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